Lundi 6 août…
La nuit a été courte: impossible de recoucher les gosses après leur roupillon dans l’avion. Et puis, les coqs se sont mis à chanter vers 4h….
Du coup, à 6h, on est tous au petit déjeuner (même pas mal!) Et là, émerveillement, le soleil se lève…. sur l’île de Moorea, qui est juste face à notre terrasse d’hôtel….
Commence alors un vrai marathon administratif pour régler toutes les formalités avec le rectorat. Comme y’a pas de plan élargi de Papeete (ni à l’hôtel, ni dans les guides, ni dans les magasins) et qu’on peut pas activer Maps (j’ai grillé mon forfait de 50€ juste parce que j’ai oublié de déconnecter mes données mobiles pendant 2h en arrivant à l’aéroport: chez Free, ils ont tout compris…visiblement, pas moi !), on s’est bien paumé dans Papeete, mais vers 13h30, on avait à peu près fini. (enfin, pas vraiment, c’est Tahiti, quoi…., )
Du coup,on a fini sur la plage PK18
(Pour info, en Polynésie, y’a pas d’adresse : on note tout en PK, qui est la distance kilométrique à partir de Papeete, par exemple. Encore faut-il préciser dans quel sens on part et si c’est côté mer ou côté montagne…. une fois qu’on a repéré les bornes, ça va tout seul)
C’était sublime. J’avais encore jamais vu une eau aussi claire de toute ma vie.Et évidemment, elle est à 28°C, ce qui ne gâche rien!
Les garçons étaient un peu déçus, parce qu’il n’y avait pas de poissons, mais ils ont vite découvert des tas de trésors (coraux, fleurs extraordinaires, noix de coco…). Et évidemment, on a fini sous une drache terrible, qui n’a duré que 5 minutes, mais qui nous a trempé jusqu’aux os.
A 18h30, Adrien et Simon dormaient…. Impossible de les réveiller pour le repas. Quant à nous, on s’est effondré … à 20h10 !
Mardi 7 août…
Réveil en fanfare à 3h du matin. Les enfants sont au taquet et il ne me reste plus qu’à organiser un concours de construction de tours en cubes dans le salon, pour que Xav et Jules puissent se rendormir.
Ça tombe bien, parce que aujourd’hui c’est mon 1er jour de boulot. C’est grand mess à l’université de Polynésie avec la ministre et le vice recteur. Après un discours de bienvenue et un sévère rappel à l’ordre (mes petits camardes de l’Éducation Nationale ont dû bien abuser sur les absences les années précédentes, ainsi que sur les départs en vacances anticipés pour choper des billets d’avion vers la métropole à bas prix), nous enchaînons conférences sur conférences. C’est intéressant, mais je lutte contre le sommeil…
Ce fut aussi l’occasion de rencontrer certains de mes collègues et notamment mon futur collègue (et voisin, on habite juste à côté sur Rangiroa !). Ça faisait quelque mois que je correspondais avec Stéphanie, sa compagne. Du coup, on a mangé ensemble à midi. Et au moment de redémarrer la voiture pour retourner bosser, plus de batterie….Ben, on a poussé et j’ai appris à démarrer en seconde.
Heureusement qu’on a été libéré à 15h.
Du coup, redirection la plage… sous le soleil cette fois.
Nous finissons la journée aux roulottes sur le port de Papeete pour un repas chinois.
Mercredi 8 août…
Réveil un peu plus tardif avec un arc en ciel sur Moorea….Ça, c’est magique! Notre départ pour Rangiroa approche et il faut refaire les valises. Comme on a le droit à moins de bagages, on a du aller à l’aéroport pour faire partir une partie de nos bagages en frêt (pour la modique somme de 236€, ça repique!!!)
Jeudi 9 août
Ça y est, on touche au but, embarquement pour Rangiroa à 10h20. C’est un tout petit avion et ça secoue pas mal, mais le survol de Rangiroa avant d’atterrir était à couper le souffle…. On se sent petit, mais surtout perdu au milieu de l’océan…
A l’atterrissage, l’ambiance est toute autre qu’à Tahiti… c’est le cagnard qui est écrasant, mais c’est bleu,vert, éblouissant….
Sur les conseils de Claudia, nous allons manger place Toata, près du port et d’un superbe parc où nous espérons pouvoir faire jouer les enfants, mais c’est sans compter sur la pluie, qui tombe en rafale au moment où nous nous dirigeons vers les aires de jeux. Du coup, les gosses courent pieds nus sous l’eau chaude qui dégouline….Finalement, ils ont passé un super moment.
On récupère nos bagages, le Duster qu’on a acheté à Sebastien, le gérant de la vigne (avec une petite bouteille de blanc en prime qu’on pourra pas boire tout de suite, parce que le tire bouchon… est dans la caisse!!!) et là, surprise, Olga, notre logeuse nous annone que notre maison est prête (alors qu’on aurait dû la récupérer le 16 et aller d’abord en pension de famille). Yaoouuuhhh!!!
Elle est pas belle la vie!
La maison est superbe et oh soulagement, on a une vinibox qui fonctionne à peu près (comme quoi, le bonheur tient à pas grand chose…ou à du superflu ! j’ai honte rien qu’en l’écrivant).
Après une visite rapide des lieux, nous partons sur la passe de Tiputa pour manger un bout « chez Lili » (ses lentilles coco déchirent !).
Au retour, on s’arrête dans une supérette pour tenter de trouver quelque trucs à manger… et là, nous rentrons vraiment dans le monde des Tuamotu : dur dur de trouver ce que l’on cherche,même les trucs de base, les prix sont plus ou moins affichés (et oui, Albin, c’est hors de prix!) et surtout, pas un fruit et légume (faudra attendre le prochain bateau, mercredi prochain donc, pour en trouver. )
L’eau en bouteille aussi coûte très cher. Ça tombe bien, comme il fait chaud, les gosses boivent des hectolitres!!! ( du coup, Xav a commencé à faire bouillir de l’eau et à la remettre en bouteille. Ça va nous prendre un temps de dingue,mais en attendant de s’acclimater à l’eau d’ici…)
Retour à la maison et avant de commencer à s’installer, nous marchons 300m et atterrissons dans le lagon. C’est idyllique, il faudra venir pour s’en rendre compte.
De l’autre côté de la maison, à 50m, l’océan déchaîné à perte de vue. De la maison, on entend en permanence le bruit énorme du roulement des vagues.
Et puis vient le déballage des affaires et un début d’installation. Sans la caisse, ça va être chaud.Olga nous a prêté 5 couverts, 2 poêles et une casserole… et voilà, c’est tout ce qu’on a pour faire la bouffe.
On a oublié l’huile à la supérette, mais comme Xav est plein de ressources, il arrive à nous mitonner une petite salade de haricots (en boîte), avec du jus de citron (en bouteille) et 2 pommes mises dans les bagages à Papette, qui était plutôt sympathique. Adrien s’effondre, comme d’hab. Jules a l’air ailleurs. Quant à Simon, il est tellement heureux d’être là qu’il en oublie d’être chiant (voire même il serait carrément adorable.
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